Je n'aime personne, saches-le { PV Lou }

Je n'aime personne, saches-le { PV Lou } Helpi310

Lou & Rose

La deuxième sonnerie de la journée venait de retentir. Annonçant donc la fin des deux heures de mathématiques, une jeune femme rangea en hâte ses affaires de cours et sortit en coup de vent de la salle de cours. Non, Rosalie Hale n’était pas pressée, loin de là. Tous les lundis à la même heure, après ce cours là, elle avait ensuite deux heures de permanence. En temps normal, elle demandait à son petit ami et fiancé Emmett de sécher pour pouvoir l’accompagner où bon leur sembleraient être un endroit assez tranquille. Seulement là, le beau brun avait une interrogation de physique … Pour les deux heures qui restaient, Rose se voyait donc contrainte de vivre ces quelques petites heures, en solo. Non pas que cela lui pose beaucoup de problèmes, mais avec le temps qu’il faisait dehors, elle n’avait pas bien la tête à vouloir sortir de l’établissement … C’est ainsi que d’une démarche très assurée, la tête haute et le regard glacial pour tous ceux qui oseraient la regarder, Rosalie Hale se hâta à traverser le couloir, ses cahiers collés contre sa poitrine. Atteignant enfin les casiers, elle rangea ses affaires d’algèbre dedans avant de reprendre un livre ou deux d’histoire et un bloc-notes. Pour le lendemain mati, elle avait un devoir à rendre sur un événement s’étant produit en 1950, en Amérique ! Pff, pourquoi devoir raconter ce qu’elle avait vécu ! Mais quoi qu’il en soit, le faire maintenant l’avancerait pour ne pas avoir à veiller toute la nuit, chose qu’elle ferait quand même, soit dit en passant ^^.

C’est ainsi que la jolie blonde repartir en direction des couloirs de l’école, direction la bibliothèque. Là au moins, elle pourrait des livres intéressants sans pour autant tricher … Rose aurait très bien put faire avec ses souvenirs d’autrefois, même si ces derniers étaient tout de même assez troubles, mais comment passerait-elle les deux heures qui devaient suivre si elle n’avait rien à faire ?! Rentrant alors sans un bruit dans la salle, elle fit un large sourire à la bibliothécaire qui connaissait bien le reste de sa famille. Elle n’était pas du genre à ne pas faire ses devoirs ou autres, donc la vieille femme connaissait chacun de ses frères et sœur. Notamment Edward, en passant. Se dirigeant directement vers la table la plus éloignée de toutes, Rosalie posa son bloc-notes et son sujet avant de filer dans les rayons. IL ne lui fallut pas plus de quelques minutes pour trouver ce qu’elle cherchait. A cette allure-là, sa dissertation serait terminée en un quart d’heure ! C’est de cette même démarche très élégante que la jeune femme retourna alors à sa table, se mettant ainsi au travail. Ce qui était bien chez elle, c’est qu’elle pouvait entendre le moindre murmure à des mètres à la ronde. Et en ce moment même, un groupe de jeunes gens étaient en train de l’épier. Les regardant alors de son regard froid et glacial et faire froid dans le dos, elle leur adressa un large sourire narquois. Directement, ils se remirent à travailler. C’est dingue ce qu’elle pouvait apprécier sa réputation ! Personne ne l’aimait à part sa propre famille à Forks, et encore. Mais de toute façon, c’était bien réciproque !

" Je suis occupée là ! Que me veux-tu d’abord ?! "

Alors qu’elle s’était remise à écrire tranquillement le début de sa dissertation, la jeune femme avait sentie une main se poser sur son épaule. Qui avait l’audace de la toucher ! Cependant, Rose n’avait même pas fait l’effort de se retourner et s’était directement adressé à la personne à la main gelée. Pourquoi cela ? Tout simplement parce qu’à présent, elle devait être complètement gelée en ayant touché la peau si froide de la jeune femme. Quoi qu’il en soit, elle attendait la réponse de l’inconnue, qui était surement une jeune fille avec la poigne qu’elle avait. Mais à vrai dire, Rose ne donnait pas tellement envie de lui répondre, vu la voix qu’elle avait prise pour lui répondre. Une voix froide, tout comme son corps et son caractère. Ecrivant toujours la suite, elle attendait que la jeune femme daigne lui répondre, sauf si cette dernière était déjà partie en courant. Ce qu’elle ne pensait pas puisqu’elle n’avait pas entendu ses pas disparaître.

"Non mais t'est sérieux là? Tu m'a bien regardé? Allez remballes."

Non mais les gens sont vraiment fou. Lou se trouvais en cours, en cours de Mathématique et elle avait deux heures de cours à la suite. Le problème dans les cours c'est que vous êtes forcément bien entouré, enfin entouré de vraiment beaucoup de monde et comme Lou ne maitrise vraiment pas très bien son don, elle a tendance à lire les pensés de certaine personne alors qu'elle ne veut même pas, et elle avait lu les pensés d'un mec juste derrière elle. Sérieusement le mec, il se disait qu'il irait bien faire un tour avec Lou. >___< Bien sûr les réplique qu'elle venait de dire, elle l'avait dit assez basse, sinon on allait la prendre pour une folle. Elle lui avait en tout cas lancé un regard vraiment menaçant. c'était pas le genre à détester tout le monde et à être détester de tous, mais quand elle pétait les plons, c'était pas pour de faux. La jeune femme attendait avec impatience que la sonnerie retentisse. Elle n'en pouvait plus de poireauter, surtout que les mathématique c'était pas sa matière préféré. Elle était plus le genre à aimer le français. Elle était très bonne en français. Enfin bonne. :X On va plutôt dire qu'elle est douée en français, pour ne pas réveiller quelques esprits pervers. :X La sonnerie retentit. C'était une libération pour Lou, elle n'en pouvait plus. Elle prit son sac et sortit presque en trottinant de la classe. Elle se colla contre un mur juste à côté de la porte et serra son classeur contre son ventre. Elle détestait être dans une pièce avec énormément de monde, elle était pas du genre très sociable depuis "ce qui s'était passé". Et elle supportait encore moins le faites d'être avec des imbéciles comme les personnes de sa classe. Ou même, elle ne supportait pas les petites poufs qui se croient tout permis, qui vous traite comme "quelque chose" d'inférieur, car pour elles vous êtes des choses et non des personnes. A m'entendre parler, vous devez vous dire que Lou est une fille anti tout le monde, mais pas du tout, elle ne supporte tout simplement pas les gens sans cervelle qui ne pense à rien. Elle a toujours trouver ça bizarre, c'est qu'elle avait un espèce de don qui faisait qu'elle arrivait à voir qui avait vraiment un bon fond. Même les personnes qui se fond passer pour des gens cool, qui sont méchant pour être admiré de tous, elle arrivait à voir si il était en faite des personnes bonnes. Enfin, après que Lou ai reprit ses esprits, elle partit en direction de son casier. Elle avait 2 heures de permanence, et en français elle avait entendu que chaque élève devait prendre un livre, et que un peu plus tard, on devait le présenter. Elle sortit donc de son sac tout ses cahier et les déposa dans son casier avec son classeur. Elle prit après ses cahier de l'après midi ainsi que son livre en question et quelques feuilles, puis elle partit en direction de la bibliothèque. Elle pourrais être tranquille pour lire son livre au calme. La bibliothèque est une endroit calme mais quand certaines personnes parlent, mais ils respectent quand même les règles. Elle se posa sur une table et elle avait remarqué qu'une de ses camarades de classe qu'elle n'aime pas spécialement c'était à assise pas très loin d'elle. Non mais c'est quoi, elle faisait un peu partit des poufs qui se croient tout permis. Elle la détestait plus que tout. Elle ouvrit donc son livre et commença à le lire, mais elle entendit une voix féminin parlé assez fort. C'était encore cette blonde de Rosalie. Elle leva les yeux au ciel.

"Certaines personnes sont irrécupérable." pensa-t-elle.

Sérieusement elle n'avait pas besoin de gueuler pour leurs dire ça. La jeune femme ne dit rien, elle préférait garder tout ça pour elle, elle ne voulait pas être mit à la porte de la bibliothèque pour une histoire pareil. Puis alors qu'elle allait se remettre au travail, une fille passa à côté d'elle faisait glisser une légère odeur de parfum et la vit se diriger vers Rosalie. E vrai dire elle ne la connaissait que de nom cet Rosalie, mais rien que de voir ses faits et gestes elle en la supportait et se qu'elle venait de dire à cette fille au parfum et de la façon dont elle l'avait dit, lui déplut encore plus. Elle lâcha alors un petit soupir et se remis dans son livre.

[ HJ : Vraiment désolé du retard !!! ]

Attendant toujours une réponse qui n’avait pas l’air de vouloir être posée, la jeune femme se remit tranquillement à écrire sa dissertation. Pourquoi prendre le temps de se retourner et voir à qui elle avait à faire ?! Une perte de temps, tout simplement. De plus, elle avait vraiment envie d’en finir avec ce devoir pour pouvoir sortir de cet endroit humide. C’est vrai qu’elle l’aimait bien, et y passait beaucoup de temps en plus, mais au bout de quelques minutes passées comme celles-ci, autant affirmer que Rosalie n’avait plus très envie de rester ici. Autant aller attendre son mari – fiancé à Forks – devant sa salle de cours, histoire de sentir son odeur de là où elle serait, plutôt que de rester là et de se faire emmerder plus qu’autre chose par ces petits imbéciles d’humains !
Alors que Rose était en pleine méditation sur ses prochaines minutes à passer, elle sentit et entendit enfin les pas de la jeune femme qui se trouvait derrière elle avancer. Apparemment, elle n’avait pas eu le courage ou l’envie, qu’importe, de poursuivre la conversation face à la charmante blondinette. Bah ! Une de moins à l’aimer ! Au point où elle en était de toute façon … ! C’est ainsi que quelques minutes plus tard, la jeune vampire ferma d’un coup sec les trois livres qui l’entouraient avant de commencer à lire sa dissertation, corrigeant ainsi les quelques fautes qui traînaient par-ci, par-là … Mais en même temps d’accomplir cela, la jeune femme ne put s’empêcher de remarquer quelque chose …

En effet, Rosalie releva doucement la tête afin de regarder devant elle. A quelques tables de la sienne, se trouvait une jeune femme. Elle l’a connaissait bien, cette Lou Montgomery. C’était une élève de sa classe à qui elle n’avait quasiment jamais adressé la parole. Et pour les rares fois où ça avait été le cas, elles s’étaient un peu embrouillées, pour rester poli. Seulement, la jeune vampire avait toujours sut que Lou était disons … Différente. Seulement, elle n’avait jamais réussi à comprendre le pourquoi du comment de ce pressentiment. Plusieurs fois, elle avait pensé à un loup-garou un peu spécial. Mais cette idée n’aurait pas put être la bonne. D’une parce que ces chiens là empestaient à des kilomètres à la ronde, et d’autre part parce qu’ils ne se présentaient jamais au lycée.
Finissant alors de relire les quatre pages qu’elle avait écris, la jeune femme les rangea très vite dans son cahier d’histoire avant de mettre ce dernier dans son sac. Rosalie n’avait même pas fait attention que la bibliothèque était presque déserte à présent. Où étaient-ils donc tous passés, bon dieu ?! Ce n’était quand même pas elle qui les avait fait fuir ?! A cette pensée, un rire glauque et cruel s’échappa de la gorge de la jeune blondinette. Mais son rire bientôt étouffé par la solitude, elle s’intéressa de plus prêt à sa camarde de classe. Rose n’avait jamais eu cette pensée avant, mais cette solution pouvait bien être la bonne. Et si Lou et Rose se ressemblaient bien plus que ça, finalement ? Non, pas bien probable en fin de compte … Finalement, une seule façon de le savoir.

" Je sais que tu m’entends d’ici, Lou … "

Les lèvres de Rosalie Hale avaient à peine bougé lorsqu’elle avait parlé. Ou plutôt, lorsqu’elle avait murmuré ces quelques mots. Si Lou était en effet ce qu’elle croyait qu’elle était – Oula, compliqué tout ça x’D -, alors la jeune femme ne tarderait pas à lever les yeux vers elle. Même si elles ne pouvaient pas se voir en peinture l’un et l’autre, autant savoir si les Cullen n’étaient pas les seuls vampires à Forks, non ? Peut-être que Carlisle, son père, serait assez content de voir que sa fille la plus éloignée de toutes s’intéressait un tant soit peu à leur vie dans la communauté, non ? C’est beau de rêver, je le sais, mais pas elle apparemment.